Ma mission Vélivert

Le récit de notre journaliste, utilisateur de Vélivert.

14h17, Saint-Chamond, samedi ensoleillé. 

Tranquillement allongé sur un des bancs du parc Novaciéries, je glousse et m'émerveille en lisant le dernier  magazine SÉM le Mag. Quand soudain, mon portable vibre. Le doute n'est plus permis : j'ai un message. (J'ai tenté de mettre un peu de suspense, je ne sais pas ce que vous en pensez).

« Petit rappel : ciné tout à l'heure, séance de 15h. RDV place Jean Jau ! Tu n'as pas oublié hein ?! :) » m'annonce ma mie. Évidemment que si, j'ai oublié. « Non non, j'y suis presque » réponds-je, audacieux. Mais fichtre.
Me voilà sans voiture, démuni, avec à peine 40 minutes pour rallier le centre de Saint-Étienne. 

J'ouvre mon application Moovizy, qui se montre implacable : la ligne M5 m'emmènera à bon port en 32 minutes. Mais avec un départ possible à 14h31 au mieux, j'arriverai à 15h03.  Le train ? Pire : 15h41. 

Presque résigné, je tourne machinalement la tête vers la droite et aperçois une station Vélivert.
Mon salut ? Je déverrouille un vélo en un clin d’oeil, positionne mon téléphone à l'endroit idoine, sur la potence, enclenche le GPS. Il est 14h20, arrivée prévue à 15h12.

Mais ça, c'est avec un « vrai » vélo. À peine appuie-je sur les pédales que l'assistance électrique s'enclenche, augurant d'un trajet plus rapide, et sans effort. De fait, les paysages défilent, et l'heure d'arrivée prévue, au fil des kilomètres, dégringole.

Alors que l'assistance aplanit le moindre relief, Saint-Étienne se profile déjà. Il est 14h39, j'aborde, mollet détendu, aisselle sèche, Terrenoire. 

À 14h55 j'arrive place Jean-Jaurès et je rend mon vélo. Pas une seule goutte de transpiration ne perle sur mon front, je sens le mimosa et je suis à l'heure !

Mission accomplie !
(Cette action a été réalisée par un non-professionnel. N'hésitez pas à la reproduire !)